Par / Abdoulaye Djibril Dieng
Enseignant Arabe à l’IEF de Bignona

La vie estudiantine faut la vivre pour comprendre le cri de coeur des étudiants
Au Sénégal il suffit que tu endosse le statut étudiant, toutes les portes te seront fermées
Tes parents et proches qui te soutenaient financièrement et moralement te tourneront le dos, pensant que L’Etat se chargera de subvenir à tes besoins
Une miette de 20000 en première année ne peut tout gérer (Tickets restau, transport, documents, accessoires) de même 40000 ou 60000
L’Etat a fait beaucoup d’effort notamment avec le President Macky Sall qui, a eu la générosité, faut le dire, d’augmenter le montant de 18000 à 20000, de 36000 à 40000 selon les critères établis
Nonobstant, le payement des bourses reste un vrai casse-tête pour nos gouvernants
Il faut que les parents aussi se mettent à l’idée qu’être étudiant n’est pas synonyme d’être salarié
En revanche, les étudiants aussi doivent savoir rationaliser leurs dépenses, ce n’est carrément pas possible avec la cherté de la vie, de vouloir avec une miette de 20, 40, ou 60 mille, s’acheter l’IPhone la plus sophistiquée ,porter les marques les plus chères et courtiser chaque fille qui passe à travers
Une telle miette on se doit de la gérer minutieusement et rigoureusement
Au parents aussi, comme Frères sœurs de soutenir leurs enfants et jeunes frères et soeurs qui sont étudiants, il relève dune irresponsabilité totale de les laisser se gérer seuls,surtout nos soeurs, il y’a trop de faux types guetteurs de faux pas qui s’en profitent (nous parlons en connaissance de cause)
En définitif l’Etat doit être attentif à la situation estudiantine, les concernés aussi ( les étudiants) doivent avoir le sens de l’organisation en structurant prioritairement leurs dépenses et les parents doivent se rendre à l’évidence et comprendre qu’un étudiant, ce n’est pas un salarié de la fonction publique et ainsi jouer leurs rôles de parents dans toute sa plénitude.