La Fédération de l’enseignement et de la formation (FEF) invite l’Etat à ’’faire valoir sa responsabilité’’ et exhorte les acteurs du système éducatif à plus ’’de retenue’’ pour ’’sauver l’école sénégalaise du chaos’’. Dans un communiqué reçu à l’APS, la FEF qui regroupe le privé catholique, l’Union nationale des écoles privées laiques, le Collectif national des écoles franco-arabes autorisées, interpelle l’Etat à ’’faire valoir sa responsabilité de protection des citoyens et de leurs des biens et exhorte tous les acteurs à plus de retenue pour sauver l’école du chaos’’.
Ces organisations notent que depuis quelque jours, ’’les élèves grévistes arrivent à déloger leurs camarades des établissements privés sur l’ensemble du territoire national’’. Selon la FEF, ’’le niveau de violence a commencé à causer des dommages et préjudices inestimables avec des bus saccagés et plus gravement des élèves blessés’’. ’’Depuis quelque jours, l’école sénégalaise traverse une crise qui affecte tout le système éducatif y compris le sous secteur de l’enseignement privé’’, déplorent ses responsables.
Le SAEMS et le CUSEMS, deux syndicats d’enseignants des cycles moyen et secondaire, sont en grève parce que l’Etat tarde à appliquer des accords qu’il a signés avec eux, selon leurs délégués.
Le G7, une coalition regroupant des syndicats d’enseignants, d’inspecteurs et de maîtres contractuels, a mis en garde lundi le gouvernement et l’opinion publique contre ‘’les conséquences désastreuses’’ que pourrait engendrer la non-application des accords signés en 2014 avec les enseignants. Lors d’un point de presse tenu à Dakar, Alcantara Sarr, son porte-parole, a fait état de ‘’quelques manquements relevés dans la mise en œuvre et les résultats attendus’’ des accords conclus avec le gouvernement.
#SOURCE : APS